PETITE HISTOIRE DU PROJET
(Le mot du gérant)
Est-il encore possible d’imaginer une voie musicale inédite ?
Ma femme Lorraine et moi se sont justement posés cette question il y a de cela quelques années déjà. Piano Caméléons en est le résultat.
Le piano se trouve au coeur de nos deux vies et nous aimons avant tout la musique classique et le jazz. Il nous semblait que trop peu a été fait pour lier ces deux mondes, encore moins à deux pianos. Suivant ce premier constat, nous nous sommes penchés sur le sujet régulièrement, le tout arrosé de bons vins et de longues conversations à table. Nous avons eu le singulier plaisir de côtoyer beaucoup d’excellents pianistes, l’un d’eux, Oliver Jones, étant l’un de nos plus chèrs amis.
L’histoire suit son cours d’une manière conséquente, voire logique : Choisit-on des artistes simplement compétents ou vraiment exceptionnels en matière de maîtrise instrumentale, de formation, de personnalité, de créativité et de musicalité ? Pour nous, ils devaient être suffisamment connus et matures mais aussi prêts à s’investir dans le projet avec générosité et vision, quitte à mettre leurs carrières respectives en veilleuse pour une couple d’années. Et non le moindre : l’un d’eux doit être issu du monde classique, l’autre du jazz.
Les pianistes classiques maîtrisent mal le concept du swing, mais leurs confères de la note bleue pêchent parfois par un certain manque de dextérité. Cela veut dire que les deux doivent être réceptifs à l’idée de s’entraider, de partager et d’apprendre, en maintenant toutefois une certaine humilité.
Nous avons vraiment joué de chance en trouvant la combinaison gagnante avec Matt Herskowitz et John Roney.
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